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Taillis furetéLe taillis simple se caractérise par la coupe, appelée recépage, des arbres au ras du sol à intervalles réguliers, de 10 à 40 ans, qui varient selon la vitalité des souches (révolution du taillis) et la nature des produits que l'on désire produire. Le plus connu est le taillis de châtaigniers qui sert à fabriquer les parquets. Le taillis simple a un caractère économique.
Les souches produisent un bouquet de plusieurs rejets, à développement très rapide, appelé cépée. Ces rejets sont issus soit de bourgeons " préventifs " qui étaient jusque-là dormants en dessous de la section, soit de bourgeons " adventifs " qui se forment à la périphérie de la section. Le traitement en taillis ne peut être appliqué qu'aux forêts peuplées d'essences capables de produire des rejets de souches ou d'émettre des drageons. De ce fait, il ne convient pas à nos espèces résineuses indigènes, qui ne rejettent pas et ne drageonnent pas. Conviennent, en revanche, pour ce traitement, la plupart des espèces feuillus.
Le taillis fureté ou furetage se caractérise par la taille des arbres à des hauteurs désirées et choisies par le jardinier, le plus souvent, pour assurer des transitions esthétiques, notamment en lisière des bois. Il se traduit par le prélèvement, dans chaque cépée, de brins qui ont atteint ou dépassé une certaine dimension en hauteur ou en grosseur. Le terme " fureté " vient du verbe " fureter " en ancien français, signifiant alors " voler ", et qui se traduisait par un prélèvement assez anarchique des brins au gré des besoins, souvent à l'insu du propriétaire ou de l' État.
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