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Prairie fauchéeEntre
l’allée Louis XIV et l’allée Dauphine, les jardiniers du Domaine
national ont créé, sur d’anciennes pelouses de plus de 10.000 m², un
espace naturel herbacé et fleuri : une
prairie fleurie. Métamorphoses
Elle n’est, en fait, que la métamorphose d’un ancien gazon que les tontes répétées avaient appauvri de toute richesse variétale. - Il devint nécessaire de repenser et de modifier considérablement les méthodes culturales d’entretien. - Aux quatre ou cinq espèces de graminées, présentes à l’origine, se sont adjointes quelques dizaines d’espèces à croissance plus lente : les plantes à fleurs. Très rapidement les insectes ont re-colonisé le milieu et attirent désormais les oiseaux et les petits mammifères.
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Carex |
Lotier |
Orchis bouc |
Scabieuse |
Pour parvenir à cette
richesse spécifique maximale, deux fauchages annuels (fin de printemps
et fin d’été) remplacent les 10 à 12 tontes traditionnelles.
Le fauchage respecte la faune.
Les résidus sont laissés
sur place quelques jours, les insectes et les graines peuvent s’en échapper
et survivre. Les fanes sont ensuite retirées car leur décomposition
enrichirait le sol en éléments minéraux et favoriserait ainsi
l’extension des plantes non désirables, car trop agressives ou
envahissantes (orties et chardons). De plus, son abandon sur place étoufferait
la végétation sous-jacente. Celui-ci peut constituer une nourriture
d’appoint aux animaux d’élevage.
Outre cette approche écologique
de ce mode d’entretien, il en ressort également un intérêt
historique et culturel. En effet, cette pratique constitue un témoin
tangible de pratiques agro-pastorales disparues. Elle témoigne d'une
part de la
manière dont nos ancêtres ont su exploiter durablement des ressources
naturelles limitées et d'autre part de la gestion qui était faite sur les grands
parterres ou les boulingrins des châteaux.